La Commission européenne von der Leyen penche fort à droite. Celle-ci a assis son pouvoir sur „son“ équipe. Elle a désigné six vice-présidents, mais tout en insistant sur le fait que les priorités des uns sont les priorités de tous. Pour donner le change face au fait qu’il y a moins de femmes dans la Commission, elle s’est entourée de quatre vice-présidentes. Mais c’est von der Leyen qui tient la barre plus fermement que jamais. Il n’y a pas de hiérarchie, c’est d’abord elle, et ensuite les autres à titre d’égalité. C’est la „démocratie personnalisée“ façon Union européenne! Cette droitisation de l’Union européenne a ses répercussions sur la politique de migration de l’Union européenne. Il ne s’agit pas seulement des contrôles frontaliers réinstallés entre quelques pays de l’Union européenne, mais du fait que le Pacte sur la migration et l’asile très restrictif n’a pas donné satisfaction à 15 gouvernements. Ils ont envoyé une lettre à la Commission européenne (cf. Républicain Lorrain, 17.10.2024) afin d’exiger encore un durcissement de sa politique. Que le traité de Schengen soit en danger va de soi. Mais cela n’est pas une priorité pour Ursula. Pour ceux qui observent l’évolution de l’Union européenne, il y a matière à réflexion. Il est indéniable que l’Union européenne, en exerçant des compétences étatiques dans les rapports de pouvoir internationaux, n’assume pas toujours la responsabilité démocratique. Une Europe des portes et frontières fermées pointe à l’horizon politique!

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