L’histoire du temps présent / Les 40 + 1 ans de la Kufa: Quelques réflexions d’historien et de témoin
Elles sont devenues des photos iconiques, les photos associées dans tous les médias qui l’évoquent à un anniversaire fêté en ce moment: les 40 (+ 1) ans de la Kulturfabrik.
Il s’agit de photos, à côté d’une courte séquence vidéo filmée par le caricaturiste Guy W. Stoos et l’écrivain Guy Rewenig et utilisée dans le documentaire „Histoire(s) de jeunesse(s)“ d’Anne Schroeder de 2001, du barrage routier de la rue de Luxembourg devant l’ancien abattoir squatté, pour protester contre le projet de démolition de l’abattoir pour le transformer en station essence, le 4 septembre 1983.
Ayant participé à l’époque à cette action spontanée – j’avais 18 ans et je venais de passer le bac au „Meedercherslycée“ –, cela appelle de ma part deux remarques. Premièrement, l’action montre que même sans les téléphones portables et les social media d’aujourd’hui, il était possible d’organiser en une matinée une action de rue collective. Nous étions, en pleines vacances scolaires d’été, contactés par téléphone fixe à la maison. Nous téléphonions à notre tour à nos potes et le bouche-à-oreille dans Esch et alentours faisait le reste.
Deuxièmement, elle montre le „choc des photos“, le poids des images dans le façonnage d’une histoire et de l’Histoire. Le succès de notre action fut sur le moment douteux, puisqu’il s’avéra impossible de bloquer la rue de Luxembourg à cet endroit, les voitures pouvant aisément faire demi-tour et passer par la rue Jean-Pierre Michels et la rue Léon Metz pour tranquillement poursuivre leur route. Le barrage ne dura donc en réalité que quelques minutes. Mais le traitement médiatique du barrage routier via photos, vidéo et documentaire lui a donné une énorme envergure, jusqu’à représenter un des lieux de mémoire incontournables de la Kufa quarante ans plus tard.
Les articles lus et les discours entendus dans le cadre du 40 (+ 1)ème anniversaire de la Kufa m’ont ensuite amené à d’autres réflexions, en endossant ma double casquette d’historien et de jeune témoin d’époque (à partir de 1978-1979). Comme l’a remarqué dans le Tageblatt l’écrivain Nico Helminger dans une interview récente avec le journaliste Jérôme Quiqueret (édition du 22 octobre 2024), „la création de la Kufa est certainement un moment clé dans l’histoire culturelle de la ville d’Esch, mais une telle initiative ne se fait pas à partir de rien“. Nico Helminger l’inscrit dans le cadre des années 1970 et d’une vie artistique et culturelle eschoise „en ébullition“, autour du Théâtre municipal et de sa Theaterstiffchen, du théâtre dans les lycées ou dans la Maison du peuple, autour d’écrivains comme Roger Manderscheid, Guy Rewenig, Jhemp Hoscheit, les textes de cabaret des „Escher Hefte“ ou la „Lëtzebuerger Konschtgewerkschaft“…
Replacer l’histoire de la Kufa dans la longue durée
Nico Helminger replace l’anniversaire de la Kufa de 1983, ce temps court par excellence d’une année, dans le temps plus long d’une décennie, celle des années 1970. Permettez-moi de le replacer dans un temps encore un peu plus long, celui des longues années 1960, avant de revenir à ce temps court de 1983, tout en soulignant comme Nico Helminger qu’on est loin des clichés entendus autour de cet anniversaire.
Non, Esch n’était pas une ville endormie, inintéressante ou juste un trou noir étouffé jour après jour par les fumées des (derniers) hauts fourneaux. Si la Kufa raconte une histoire plus large, ce n’est certainement pas celle de la crise de la sidérurgie et d’une métropole industrielle, un des topoi des articles et discours sur le 40+1ème anniversaire de la Kufa, ni celle d’un déclin en général. Bien au contraire, c’est l’histoire d’une émergence, l’émergence d’une nouvelle catégorie au sein de la société dans l’après-guerre, celle des jeunes qui ont en plus grand nombre accès à une éducation secondaire et universitaire et qui n’hésitent plus à s’exprimer. Une partie de ces jeunes s’inscrivent à partir des années 1960 dans des contextes non pas locaux et provinciaux, mais globaux, ceux des mouvements pour les droits civiques, celle des cultures hippies et toute l’influence qu’elles ont eue en matière d’émancipation, de montée du féminisme, de luttes pacifistes et anticolonialistes. La culture populaire, notamment la musique, a permis à ces enjeux politiques de voyager à travers le monde entier, touchant les habitants du Luxembourg comme ceux des autres pays européens.
L’ancien monde autoritaire et conservateur que les discours d’anniversaire de la Kufa situent en 1983 avait en fait été battu en brèche dès les années 1950 et 1960. Dans son introduction au catalogue sur l’exposition de 2008 (à la Kufa), „Dissidences. Ronderëm 1968“, autour des artistes Pit Weyer, Leo Reuter, Anne Weyer, Robert Soisson, Berthe Lutgen, Jos Weydert, Marc Reckinger, Claude Fontaine, et Guy W. Stoos – soulignons ici que Claude Fontaine et Guy W. Stoos seront par la suite des acteurs importants de l’aventure de la Kufa –, l’historien et figure de la gauche Henri Wehenkel note: „L’anticléricalisme était une valeur fondamentale. En 1962, la vraie religion était déjà morte, l’esprit clérical était fait d’un mélange d’adhésion au pouvoir, d’hypocrisie morale, de corporatisme et d’enfermement. C’étaient les murs des pensionnats pour jeunes filles, c’était la machine idéologique du Luxemburger Wort, c’était l’esprit colonial, les relents de fascisme, la figure du corbeau. À côté du curé, il y avait le militaire, les deux unis comme Don Quichotte et Sancho Panza.“ La même année 1962 eurent lieu les premières „Journées littéraires de Mondorf“ et fut lancé le supplément culturel „Le Phare“ du Tageblatt. En 1965 fut fondé le groupe d’écrivains „impuls“, en 1967 le cercle d’artistes „Consdorfer Scheier“. Les scènes musicales rock et jazz se développent également à partir des années 1960.
Le rôle précurseur du Théâtre des Casemates
En parlant de nouveaux mouvements dans la culture dans les années 1960: En 1964 est fondé le Théâtre des Casemates. On ne peut écrire l’histoire de la Kufa sans mentionner le rôle précurseur et relayeur du Théâtre des Casemates, fondé en 1964 par Tun Deutsch et ses acolytes, en rupture avec le théâtre symbolisé par Eugène Heinen: „Es ging um neue Inszenierungsstile, eine andere, demokratischere Probenerfahrung, innovative Spielstätten und vor allem zeitgenössische Autoren“, écrit Marc Limpach dans son historique pour les 50 ans du Kasemattentheater. Des acteurs clé de l’histoire de la Kufa comme Guy Rewenig, Ed Maroldt, Frank Hoffmannn ou Steve Karier y feront une partie de leurs premiers pas. Le moment créateur de la Kufa, qui ne se situe pas en 1983, mais en 1981, avec la réalisation de la pièce „Das Konzert zum heiligen Ovid“ du dramaturge espagnol antifasciste Buero Vallejo, par le professeur Ed Maroldt dans l’ancien abattoir eschois fut une coproduction entre Ed Maroldt et ses jeunes acteurs des troupes théâtrales du Lycée de Garçons Esch et du Lycée Hubert Clement Esch (la troupe d’Aex Reuter) et du Théâtre des Casemates, lequel co-finança encore d’autres productions de la Kufa par la suite.
Ces mouvements culturels s’insèrent dans un contexte sociopolitique. Les années 1960 voient la naissance de la „société civile“, secteur de la société en dehors du monde politique et économique traditionnels, façonné par des associations et des réseaux, mais aussi par de nouvelles formes d’autogestion et par des mouvements alternatifs, appelés plus tard „nouveaux mouvements sociaux“. Que ce soit sous la forme d’initiatives citoyennes et de mouvements de protestation spontanés (les single issue movements) ou plutôt sous la forme de structures durables qui défendent les intérêts de leurs membres: les ONG, organisations non gouvernementales. Leurs objectifs sont ambitieux: des transformations politiques et sociales profondes. Leurs méthodes sont diverses: réunions, tables rondes, résolutions, manifestations, marches de protestation, sit-ins, cabarets etc.
Au Luxembourg, au début des années 1960, l’Union des étudiants luxembourgeois (UNEL) se politise et devient un véritable syndicat étudiant. UNEL et Assoss (Association générale des étudiants luxembourgeois) mènent un combat contre le service militaire obligatoire, qui est aboli en 1967. En 1965 des manifestations se déroulent à la „Béiermans“, la Maison des étudiants belges et luxembourgeois de la Cité Universitaire Internationale à Paris. Une des revendications est la cogestion des étudiants.
En 1968 naît le Comité Luxembourg-Vietnam. Les étudiants font grève et manifestent aussi au Luxembourg en mai 1968, contre l’anachronique Collation des grades et les poussiéreux Cours supérieurs. L’Assoss se disloque; de ses cendres naissent des organisations trotzkiste (LCR) et maoïste (KBL), avec leurs journaux, tracts, affiches, surtout „Der Klassenkampf“ et „Roud Wullmaus“. Ils organisent en 1971 la grève d’élèves de lycée qui fait figure de mai 68 luxembourgeois. En 1969 est fondée l’Association Solidarité Tiers Monde (ASTM), en 1970 la section luxembourgeoise d’Amnesty International, en 1971 le Mouvement de Libération des Femmes (MLF) luxembourgeois. Dans les mêmes années 1968-1971 on assiste, dans le cadre du revirement à gauche du LSAP, à la scission de ce parti. En 1972, la création de la Jugendpor et de l’UNIAO, défenseur des droits des immigrés et précurseur de l’ASTI fondée en 1979, montre que des vues et des initiatives alternatives se développent également dans le monde catholique.
En décembre 1968 des jeunes des Amis de la Nature Ettelbruck et de la Natur- a Vulleschutzliga fondent à la Maison des jeunes de la Côte d’Eich, à Luxembourg-ville, le précurseur de Jeunes et Environnement et du Mouvement écologique, l’Association de la jeunesse luxembourgeoise pour l’étude et la conservation de la nature. Ces organisations naissent dans le cadre de la prise de conscience mondiale des problèmes écologiques, de la pollution de l’air, de la terre, de l’eau par les énergies fossiles, des dangers liés à l’énergie nucléaire, des limites de la croissance. Au début, l’idée de la protection de l’environnement était vécue par les membres à travers la découverte de la nature, l’exploration de la faune et de la flore. Ces objectifs changent, comme à l’étranger, dans le cadre des mouvements de protestations contre les centrales nucléaires et au contact d’initiatives citoyennes. Au Luxembourg, c’est la lutte au cours des années 1973-1977 contre la centrale nucléaire de Remerschen, que le gouvernement CSV-DP, puis LSAP-DP voulait construire, à côté de la centrale de Cattenom planifiée par le gouvernement français. La centrale de Remerschen ne sera pas construite, celle de Cattenom hélas oui. Cette lutte mènera, à côté d’autres facteurs, à la création des Verts quelques années plus tard.
Fêter l’anniversaire de la Kufa signifie la remettre dans le contexte de ce temps long de luttes et de mouvements politiques et culturels qui ne voulaient pas seulement changer Esch. Tous ces mouvements étaient internationaux dans leurs objectifs. Ils revendiquaient des transformations profondes non seulement dans leur ville ou leur pays, mais en Europe et dans le monde. Ils s’inspiraient de penseurs, de textes, de formes d’action, de pratiques internationaux.
Du JIV à la Kufa
Les acteurs qui jouèrent „Das Konzert zum Heiligen Ovid“ en 1981 dans l’ancien abattoir avaient presque tous fait partie d’un mouvement de jeunes eschois: le JIV, „Jugendinteresseveräin“, fondé en 1977. Les élèves d’Esch et des environs s’étaient organisés en 1977 dans cette association pour revendiquer une maison des jeunes autogérée de la part des autorités communales, tout en organisant des discos pour jeunes. Une maison des jeunes autogérée fut ouverte par la Commune en mars 1980. Ces jeunes s’inscrivaient dans un mouvement non seulement national, mais international qui revendiquait la création de lieux autonomes de rencontre permettant aux jeunes d’organiser leurs loisirs sans être contraints de consommer et sans être contrôlés par la génération des parents. À partir de mars 1979, le JIV édita son propre journal d’élèves, „De Kregéilert“, où toute contribution était le bienvenu et où aucune censure n’est exercée. On y trouve des articles e. a. de Christian Kmiotek, Jani Thiltges, Michel Clees, Andy Bausch, Steve Karier, René Clesse, Flou Weimerskirch, Guy Rewenig, Rosario Grasso, pour citer des noms qui joueront un rôle dans l’histoire de la Kufa.
À la fin des années 1970 et au début des années 1980, on retrouve les fondateurs de la Kufa, avec d’autres jeunes engagés dans des „mouvements alternatifs“, aux manifs pour une maison des jeunes autogérée à Esch, à celles contre Cattenom, aux premières manifs du mouvement pour la paix et contre le réarmement, voire à celles qui luttent contre le démantèlement de la sidérurgie luxembourgeoise et contre le chômage des jeunes. Ils et elles sont présents à la manif du 2 juin 1979 „fir en selbstverwalt Jugendhaus“ à Esch, puis deux jours plus tard au sit-in devant l’ambassade de France à Luxembourg-ville pour protester contre le projet de construction de centrale nucléaire à Cattenom. Ils prennent le bus avec des dizaines d’autres le 10 octobre 1981 pour se rendre à la plus grande manifestation politique de l’après-guerre dans l’histoire de la République fédérale allemande, la manifestation contre le „NATO-Doppelbeschluss“, avec comme principal orateur l’écrivain Heinrich Böll. Ils assistent le 15 mai 1982 à la manifestation de masse pour la paix et contre ce „NATO-Doppelbeschluss“ à Luxembourg-ville, mais aussi à la manifestation du 27 mars 1982 des syndicats CGT contre la manipulation de l’indexation des salaires („D’Fanger ewech vum Index“).
Cela me ramène, pour conclure, au temps court de 1983. Même ce temps court montre à quel point la Kufa ne s’est pas construite dans un vide et à quel point elle est liée à d’autres mouvements et d’autres luttes. Après que la Theater Gmbh eut investi les lieux en 1982 pour y jouer la pièce de théâtre „Rosch oder déi lescht Rees“ et le programme de cabaret „Oureschlëffer“ de Rewenig.
Retour sur l’année 1983
L’année 1983 marque la création officielle de la „Kulturfabrik“. René Clesse y a consacré une chronique détaillée dans un numéro spécial du magazine de la Kufa „Bordangs Louis“ pour le 10e anniversaire. Parcourons cette année à travers quelques événements-clé. En janvier 1983, des fondateurs de la Kufa participent à une manif à Esch, sous la neige, contre le camp militaire américain qui doit être implanté à Sanem. D’autres prennent part à la veillée de protestation contre le même camp devant l’hôtel de ville de Belvaux qui eut lieu du 18 au 20 février. Pas moins de 3.400 signatures avaient été récoltées, mais le bourgmestre Metty Greisch refusa d’organiser un référendum dans la commune, bafouant les règles les plus élémentaires de la démocratie. En mars, une vente aux enchères de l’abattoir ne trouve pas d’acheteurs. Entretemps, d’autres organisations comme la Maison des jeunes autogérée eschoise, le F.A.D.S („Fräizäit an der Schoul“) de la Handwierkerschoul et le Ciné-club local s’intéressèrent aux lieux. Si les deux premières se retirèrent, le Ciné-club resta et fut rejoint par la Galerie Terre Rouge et la Billerfabrik de Stoos et Rewenig. La rénovation de la grande salle et le barrage routier pendant l’été furent d’autres jalons importants, suivis d’une pétition „vun den Escher un hir Gemeng“, „D’Schluechthaus fir d’Kulturfabrik“, où le Tageblatt notamment commença lui aussi, après des réticences initiales, à soutenir la cause, et de la fondation officielle de l’asbl Kulturfabrik, avec à sa tête Paul Thiltges. Le 22 octobre 1983, on retrouve les visages des pionniers de la Kufa sur les photos de la manifestation pour la paix (Lëtzebuerger Friddenskomitee, Aktioun fir de Fridden syndicats CGT) de plus de 6.000 personnes manifestant contre les Pershing, les Cruise missiles américains et les SS-20 russes.
En introduction, j’ai mentionné les photos iconiques du barrage routier du 4 septembre. Je n’ai en revanche vu aucune photo dans les médias d’une action qui se révéla autrement plus percutante dans les négociations avec les responsables communaux, celle du 10 décembre 1983 au Théâtre municipal d’Esch, bien décrite par Paul Kieffer dans le Lëtzebuerger Almanach de 1985. Le 10 décembre 1983, environ 600 personnes y ont assisté à la représentation de l’opérette „Polenblut“, une production du Staatstheater de Sarrebruck. Parmi eux se trouvaient des membres de la Kulturfabrik qui, après la représentation, ont bloqué les portes de la salle pour leur permettre d’occuper pacifiquement le théâtre. Par leur action, les quelque 100 occupants ont attiré l’attention du public sur le fait que les responsables de la commune d’Esch avaient payé 650.000 francs pour la représentation de „Polenblut“, soit un déficit d’environ un demi-million, mais qu’ils ne soutenaient pas jusqu’alors une initiative comme l’animation culturelle dans les anciens abattoirs d’Esch. En questionnant directement la question financière, le ‘nerf de la guerre’, ils parvinrent à arracher à la Commune une première Convention.
Paul Kieffer rappelle autre chose dans son article. Le même jour, le 10 décembre 1983, 80 personnes ont assisté au projet du Théâtre des Casemates „Schiller: Demetrius“ dans les halles de la Foire désaffectées de Luxembourg-Limpertsberg. Parmi elles se trouvait Arnold Petersen, directeur du Théâtre national de Mannheim et directeur des Journées Schiller 84. La troupe l’avait invité par écrit, sans grand espoir d’une réponse positive, ainsi que divers autres responsables de théâtre étrangers. Outre Petersen, le directeur du théâtre de Bâle est également venu et, après la représentation, a engagé Frank Hoffmann (mise en scène), Frank Feitler (dramaturgie), René Nuss (musique) et l’acteur Steve Karier pour une nouvelle mise en scène du fragment de „Demetrius“ à Bâle, une ouverture à l’international hautement symbolique pour le monde du théâtre luxembourgeois.
La création de la Kulturfabrik et la représentation de „Demetrius“ marquent des ruptures dans l’histoire de la vie culturelle du Luxembourg. Si la rupture symbolisée par „Demetrius“ en 1983 et l’internationalisation du monde du théâtre au Luxembourg font aujourd’hui l’objet d’une thèse de doctorat à l’Université du Luxembourg, une histoire de la Kulturfabrik, répondant à des critères scientifiques, écrite dans une perspective à la fois nationale et transnationale, imbriquée dans une étude des transformations culturelles et sociétales des longues années 1960 et enrichie d’une vaste enquête d’histoire orale, reste encore à écrire.
- Mammografien, Agrarsubventionen und der IWF - 21. November 2024.
- LSAP will Sonntagsarbeit und Tarifverträge koppeln - 21. November 2024.
- Wie viel Einfluss hat Elon Musk im Bundestagswahlkampf? - 21. November 2024.
Sie müssen angemeldet sein um kommentieren zu können.
Melden sie sich an
Registrieren Sie sich kostenlos