Ursula von der Leyen n’a pas dû trembler quant à sa réélection à la tête de l’exécutif de la Commission européenne. Les sociaux-démocrates (S & D et les libéraux de Renew) lui sont restés fidèles, cela leur permet aussi de conserver leurs postes.

Et pourtant il y en avait des divergences!

Mais lorsqu’il s’agit de participer au „pouvoir“, il faut trouver un „consensus“. Un terme qui cache le fait qu’il n’y a pas de parité, le plus fort impose le consensus. Le PPE (partis de droite chrétienne) a gagné ces élections avec 189 sièges, deux de plus, alors que les „partenaires“ S & D ont perdu 13% et le Renew 18%.

Bref, le Parlement européen a viré à droite, un virage qui va laisser des traces. La politique économique devrait, sous l’influence de la droite conservative et libérale, entamer la suppression des derniers obstacles au marché unique.

Libre échange et libre concurrence sont favorisés. Mais les équilibres budgétaires continuent à créer des problèmes. La pression exercée sur certains Etats amènera des coupures sociales pour essayer „d’équilibrer le budget“.

Une période agitée et divisée attend les membres du Parlement européen. En tout cas, les bouleversements ne feront pas avancer la politique sociale, les discrépances sociales et sociétales ne vont qu’augmenter!

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