Musique / Les nouveautés de la dernière quinzaine – Vieux pots et nouveaux tubes
De vieilles légendes se sont signalées cette quinzaine sans vraiment convaincre, Liam Gallagher (Oasis) et John Squire (The Stone Roses) dans un duo exclusif d’une part, The Jesus And Mary Chain dans une veine plus électro d’autre part. Heureusement, la jeune garde est là. Ederlezi fait du neuf avec du vieux et Barbagallo continue de rapprocher pop italienne et pop française.
Liam Gallagher & John Squire – „Liam Gallagher John Squire“
Es gab Gerüchte über eine mögliche Zusammenarbeit von Liam Gallagher und John Squire, zwei Ikonen aus der Musikszene in Manchester. Der Frontmann der im Bruderstreit aufgelösten Oasis hat sich tatsächlich mit John Squire, der mit The Stone Roses berühmt wurde, zusammengetan. Ihr gemeinsames Debütalbum liegt mittlerweile vor. Es mag keine Sensation sein, dass diese beiden Britpop-Größen miteinander kooperieren. Das wäre eher ein gemeinsames Album von Damon Albarn (Blur) mit einem der Gallagher-Brüder. Aber keine Angst: Diese alte Rivalität soll nicht wieder aufgerollt werden. Es geht hier um Freundschaft und Kollegialität.
Gallagher und Squire haben zehn Songs aufgenommen – allerdings nicht alleine. Am Bass ist Greg Kurstin zu hören, der auch produzierte, was er in der Vergangenheit schon für Liam, Adele, Gorillaz und die Foo Fighters tat. Hinter dem Schlagzeug sitzt Joey Waronker (Beck, R.E.M.). Auf der Bühne sieht die Besetzung etwas anders aus: Neben Gallagher, Squire und Waronker sind Barrie Cadogan (Little Barrie, Paul Weller) am Bass und Christian Madden an den Keyboards dabei. Aber das Hauptaugenmerk liegt eh auf den beiden Protagonisten: dem unnachahmlichen Sänger Gallagher und dem brillanten Gitarristen Squire.
„Liam Gallagher John Squire“ ist mehr als nur die Schnittmenge aus Oasis bzw. Liams Solokarriere („One Day At A Time“) und The Stone Roses (im psychedelischen „Just Another Rainbow“). Besonders spannend ist ein Song dann, wenn etwas Unerwartetes passiert: wenn in „You’re Not The Only One“ schmissiger Rock ’n’ Roll anklingt, Gallagher und Squire in „I’m A Wheel“ einen Ausflug zum Blues machen, sich in „One Day At A Time“ vor den Rolling Stones verbeugen oder die Gitarre in „Love You Forever“ an Jimi Hendrix erinnert. Da gehen die Augenbrauen hoch. (Kai Florian Becker)
The Jesus And Mary Chain – „Glasgow Eyes“
The Jesus And Mary Chain haben Anlass, zu feiern. Im vergangenen Jahr jährte sich die Gründung der Shoegaze-Größen aus dem schottischen East Kilbride zum 40. Mal. Daher gibt es in diesem Jahr nicht nur eine Autobiografie der einzig verbliebenen Gründungsmitglieder, der Brüder Jim und William Reid. Es gibt obendrein ein weiteres Studioalbum namens „Glasgow Eyes“ und eine große Tournee durch Großbritannien und Europa, die am 25. April im luxemburgischen Atelier Station machen wird.
Jim und William Reid haben ihren markanten Shoegaze-Sound über die Jahre anderen Einflüssen gegenüber geöffnet. Elektronische Klänge haben Einzug erhalten, wie man auf „Glasgow Eyes“ unter anderem dem treibenden, an Postrock erinnernden „Mediterranean X Film“ entnehmen kann. Was sicherlich nichts damit zu tun hat, dass die Songs im Glasgower Castle Of Doom Studio von Tony Doogan und Mogwai aufgenommen wurden. In „jamcod“ könnte man anfangs Aphex Twin als Komponist vermuten, bevor der typische The-Jesus-And-Mary-Chain-Basssound einsetzt, den schon zahlreiche Bands kopiert haben (siehe Black Rebel Motorcycle Club).
Gewöhnungsbedürftig wird das Album mit „Discotheque“, das an die Neue Deutsche Welle der Achtziger erinnert (kein Scherz!) und mit dem Depeche-Mode-artigen „Silver Strings“. Ein beschwingter Hit mit Wink an „I Love Rock ’n‘ Roll“ von The Arrows gelingt ihnen indes mit „The Eagles And The Beatles“. Hinsichtlich ihrer Vielseitigkeit sagt Jim Reid: „Wir sind mit einem Haufen von Songs ins Studio gegangen und haben dem Ganzen seinen Lauf gelassen. Es gibt keine Regeln, man tut einfach, was nötig ist. Und es gibt da eine Telepathie – wir sind diese seltsamen, nicht ganz richtigen Zwillinge, die die Sätze des anderen beenden.“ Das Ergebnis kann am Ende ganz unterschiedlich klingen. (Kai Florian Becker)
Ederlezi – „Ederlezi“
Choisir Ederlezi pour nom de groupe (et d’album), ce n’est pas l’idée la plus judicieuse. Il y a de quoi créer la confusion. Non seulement „Ederlezi“ renvoie à une chanson folklorique tzigane, interprétée notamment par Goran Bregović (présente dans „Le Temps des Gitans“ d’Emir Kusturica), mais il s’agit avant tout de la fête de Saint-Georges dans les Balkans. Rien à voir ici: Ederlezi, ce sont les Londoniens David Page et Hannah Nicholson. Lui a collaboré avec Edwyn Collins ou Young Gun Silver Fox, pendant qu’elle s’est produite avec Ellie Goulding et qu’elle a joué pour le mariage du prince William. Rien à voir encore ou presque avec ce premier album éponyme et autoproduit qui se focalise sur le rock ’n’ roll fifties, Scott Walker, Joni Mitchell et le psychédélisme de chambre.
A partir de textes sur la dépendance (amour, drogue ou l’un et l’autre), les sonorités sont amples mais poussiéreuses, les envolées, lyriques, les compositions – et ce n’est ici pas un reproche – plutôt classiques. Ainsi „Draw a Line“ est une folk-song pour le coin du feu et „Codeine“, une berceuse piano-voix pour rêver de mieux. Mais ce n’est qu’au premier abord. L’influence discrète du prog et l’humeur des vagues, le duo créant depuis un bateau qui vogue sur la Tamise, génère de brusques changements de tonalité. Ainsi, sur „Burn“, le démarrage est acide avec ses lignes de sitar piquantes, pour décoller d’un coup, jusqu’à un flottant „Gravesend“ qui s’achève sur un son d’orgue sinistre. „Drawn To The Ruin“ se tourne vers Phil Spector, on pense alors, pour éviter le torticolis, à The Raveonettes période „Pretty In Black“ (2005). Et de conclure qu’„Ederlezi“ est un disque beau en noir – et blanc. (Rosario Ligammari)
Barbagallo – „Garde-Fou“
Julien Barbagallo fait figure d’orgueil hexagonal en tant que batteur de l’un des poids lourds pop en activité, Tame Impala. S’il a fait le tour du monde avec la star Kevin Parker, qu’il a, à l’origine, rencontré à Paris dans un bar (la légende dirait „par hasard“) Barbagallo poursuit en parallèle, et pour citer Gérard Manset, son voyage en solitaire. Et c’est peu dire qu’il fait du bien à la pop française. „Garde-Fou“ le confirme, de l’éblouissante simplicité de ses paroles sous l’influence de Pascal Quignard à quelques restes de compositions labyrinthiques héritées d’Aquaserge, son groupe monté avec un autre Julien, Gasq (l’écoute d’„Entre Toi Et Moi“, de ce dernier, est très conseillée). Ils sont d’autant plus rares les batteurs à mener un parcours de chanteur. Tentaculaire et en retrait, Barbagallo trouve son équilibre entre les deux, à l’instar de Phil Collins, l’une de ses idoles. De Super Furry Animals ou des Flaming Lips, autres références, il gomme les détours digressifs puis éteint l’ampoulé.
Les chansons immédiates de „Garde-Fou“ („Trafalgar“, „Des rêves“ ou „Je dis merci“ selon le même principe énumératif que le „Grazie mille“ de 883), tapent à l’oreille avec leur air de ne pas y toucher; il n’y a que des tubes que l’on voudrait garder pour soi afin de mieux les partager avec sa moitié. Exilé en Australie, Julien Barbagallo se souvient de Michel Berger autant qu’il rappelle Sébastien Tellier, par le son rond et moelleux „qui touche le bassin“, en plus de la voix suave depuis un coquillage qui menace à tout instant de se fissurer. Mais c’est surtout un feeling transalpin qui ruisselle le long de cet album, de la reprise de „L’ami oublié“ d’Angelo Branduardi, jusqu’à „Così è la vita“ et ses quelques mots glissés en italien, comme un inédit de Tommaso Paradiso produit par Bomba Dischi. Au passage, Gabriel Auguste, dont „La Grande Gomme“ vient de sortir, chante „La notte“ dans la langue de Lucio Dalla et c’est à pleurer. L’italien va si bien au teint de la pop française … (Rosario Ligammari)
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