Le vendredi 15 mars 2024 a eu lieu la journée internationale de sensibilisation au „Long Covid“. Une journée qui est passée „incognito“, car c’était l’état de la propreté de la Seine, par exemple, est pour le moment plus important que le suivi du „Long Covid“.

Il y a des milliers de personnes qui continuent à souffrir des séquelles du Covid que sont l’agueusie et l’anosmie. Cette perte du goût et de l’odorat ne se soigne pas comme un simple rhume. Or voilà que souvent ces traitements sont trop onéreux. Pas question de financer une rééducation pour tous, celle-ci reste trop souvent un privilège pour une minorité.

Ceci n’est pas sans rappeler les conséquences que la distanciation sociale des jeunes pendant la pandémie a entraînées. La dépression parmi les jeunes en est un phénomène. Bien que les symptômes dépressifs se multiplient, l’on n’y prête guère attention. L’isolement social en est une cause principale, un isolement qui est le reflet d’une société de classes. Sans suivis thérapeutiques, les séquelles finiront par fragiliser les plus démunis, parmi ces jeunes. Parler de troubles mineurs, voire banals, qui disparaîtront avec l’âge, frôle l’irresponsabilité.

Il y aurait encore beaucoup de choses à dire notamment sur les effets secondaires du vaccin que beaucoup de médecins préfèrent taire encore aujourd’hui, alors que des milliers de personnes se retrouvent avec des séquelles très sérieuses, voire même handicapantes.

Mais il ne faut pas trop réveiller le passé covidien, au risque de découvrir un présent plus qu’inquiétant!

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