Depuis la crise de l’asile en 2015, les Etats membres de l’Union européenne cherchaient un accord migratoire. On n’en finissait pas de se reprocher mutuellement un manque de solidarité, voire de responsabilité. Un arrangement fut trouvé ce dont l’on se félicite.

Ce pacte sur la migration constitue une réforme nécessaire et radicale, car selon les promoteurs de cet accord il est nécessaire de mieux contrôler qui „peut migrer vers l’Union européenne et qui ne le peut pas“.

On a oublié de mentionner le fait qu’au fond il ne s’agit pas seulement d’un problème à l’échelle politique, car en réalité les tireurs de ficelles en coulisse sont les grands patrons de l’économie.

Ils ont besoin de main d’œuvre „bon marché“, il faut ouvrir de nouveau les vannes d’immigration. G. Meloni, Première ministre de l’Italie, représentante de l’Extrême droite italienne, s’est vu obligée, sous la pression du patronat, d’ouvrir „les portes aux migrants“. Ils seront triés, le patronat veut de la „qualité“. Sur le marché des esclaves il n’en fut pas autrement …!

Il est évident dans cette course contre l’immigration que l’on a perdu de vue le respect des droits de l’Homme. Cela ne dérange pas grand monde, enfin „l’on a un accord migratoire“.

Une chose est certaine, ces réformes sous l’emprise d’une idéologie des droites politiques vont finir par faire reculer le droit européen en „matière d’asile“ pour des années.

Voilà ce qu’il en est du „Mieux que rien“!

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